Nom scientifique : Butyrospermum parkii (shea) butter
Le beurre de Karité est une matière grasse végétale de couleur jaune à brun. Il est extrait des amandes de fruits de l’arbre à karité. Ces grands arbres de 10 à 15m poussent à l’état sauvage essentiellement dans les savanes d’Afrique Centrale et de l’Ouest. Ils donnent leurs premiers fruits après 15 ans. 20kg de fruits par arbre donne environ 3 à 4 kilogrammes d’amandes.
Les grappes de fruits se détachent toutes seules de l’arbre et sont collectées par les femmes qui en récupèrent des noix qu’elles décortiquent pour conserver l’amande contenue à l’intérieur. L’amande contient 50% de lipides et constitue la matière première du beurre de karité. Selon la méthode artisanale, ces amandes sont lavées séchées grillées et broyées, ajoutées à de l’eau et chauffées pour obtenir une pâte dont on sépare l’huile qui refroidit est du beurre de karité. L’autre méthode consiste à griller les amandes et les broyer dans un extracteur pour en obtenir l’huile pressée à froid. On peut obtenir un rendement de 35% de beurre de karité par poids sec de noix. Le beurre obtenu peut ensuite être raffiné et désodorisé mais cette action détruit une partie des principes actifs contenus dans le karité. Les techniques industrialisées permettent d’obtenir un taux d’extraction beaucoup plus important mais beaucoup moins écologique et le beurre de karité obtenu est de moindre qualité. 50% du beurre de karité mondial est produit en Europe. Ce procédé est moins écologique et se fait au détriment des femmes africaines.
Sur le plan nutritionnel, il est riche en insaponifiables (15%), vitamines A et E, phytostérols et alcools terpéniques. Il est essentiellement composé d’acide oléique et stéarique. Il se conserve longtemps, pendant 2 à 5 ans.
90% du beurre de karité mondial est d’usage alimentaire et 10% d’usage cosmétique.
Sur le plan alimentaire, il est utilisé pour la fabrication des chocolats, confiseries et pâtisseries. En effet, 5% du beurre de cacao peut être remplacé par un substitut selon la législation autorisée dans certains pays. Sur le plan cosmétique, il est très prisé pour ses vertus émollientes et nourrissantes et entre dans la fabrication des crèmes, laits et baumes. L’acide stéarique est utilisé pour fabriquer des substituts au cacao et améliorants.
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